Les DMLA :
La dégénérescence maculaire liée à l’âge recouvre deux entités :
La forme sèche :
Elle se présente sous deux formes :
La forme atrophique : une disparition progressive de la rétine maculaire. Elle est principalement d’origine génétique et il y a peu de moyen de l’enrayer.
La forme « Drusen » : une accumulation de déchets métaboliques sous la rétine qui finissent par l’abimer. C’est la forme à haut risque de conversion néovasculaire (passage de la forme sèche à la forme humide). Une surveillance attentive est nécessaire. Un traitement par vitamines spécifiques et antioxydants diminue le risque de conversion néovasculaire.
La forme néovasculaire ou «humide :
C’est une complication de la forme sèche.
Des membranes de vaisseaux anormaux viennent se développer sous la rétine maculaire. Elles commencent par la soulever puis suintent et peuvent saigner. La baisse de vision est souvent rapide et le traitement doit être commencé le plus tôt possible.
Il s’agit d’injections dans le vitré (gel situé en arrière du cristallin et au contact de la rétine) de substances faisant sécher ces vaisseaux. Ces anti VEGF (facteurs de croissance des vaisseaux) sont des anticorps monoclonaux, un traitement ultra moderne.
Le protocole classique prévoit 3 injections à un mois d’intervalle. Ensuite, elles seront poursuivies selon la réponse au traitement qui sera évaluée par la mesure de la vision, la fluoangiographie et la tomographie en cohérence optique de la macula.
Le risque principal de ces injections reste l’infection. Elles doivent se faire soit au bloc opératoire soit dans une salle propre dédiée en condition aseptique.
Malheureusement, chez certains patients, il n’est pas possible de sécher complètement ces membranes, la vision est stabilisée et la maladie devient chronique. Il faut alors poursuivre des injections parfois pendant plusieurs années. Mais c’est la seule solution pour ne pas perdre la vision de l’œil atteint.
La dégénérescence maculaire sèche et humide